CHI de Genève, Léon Pieyre : « Je suis fier de représenter la Suisse »

Jeune cavalier prometteur, mais aussi membre de la commission Sport et Spectacle du Concours Hippique International de Genève, ainsi que du comité dédié au centenaire de l’événement, Léon Pieyre participera pour la troisième fois de sa carrière de compétiteur aux épreuves U25 organisées à Palexpo. L’occasion pour le Genevois de 23 ans de porter fièrement les couleurs de son drapeau et de marcher dans les pas de ses idoles.

« Nous avons la chance, en Suisse, d’être représentés par des cavaliers comme Steve Guerdat, Martin Fuchs ou encore Édouard Schmitz. Ils nous montrent la voie et enregistrent des résultats probants. », s’enthousiasme le jeune cavalier, qui rêve d’embrasser, lui aussi, une carrière prestigieuse. « Aujourd’hui, je poursuis des études en relations internationales à côté de mon implication équestre. Ce serait un rêve de me professionnaliser dans cette voie. C’est un parcours difficile, pas forcément pour tout le monde, mais je suis persuadé de pouvoir le faire. Au cours de ma formation à cheval, j’ai été membre des équipes suisses pour la relève, de 13 à 21 ans, et j’ai eu la chance de pouvoir participer à des Coupes des nations dans chaque catégorie d’âge. Cela m’a donné le goût et la fierté de représenter mon pays. J’ai toujours été très patriote. », argumente-t-il.

Il faut dire que sa passion pour le cheval est née très tôt, dans une famille où sa mère et sa grande sœur s’adonnent déjà à ce sport. À seulement cinq ans, Léon met ainsi le pied à l’étrier « pour essayer », alors qu’il tâte aussi du ballon rond. Immédiatement, le lien avec l’animal est intense et, dès l’âge de 10 ans, tandis qu’il devient « propriétaire » de son premier poney et qu’il entame les compétitions, le saut d’obstacles s’impose. Dès lors, l’équitation le guide. Et, sous l’impulsion d’une mère passionnée, la famille s’installe au sein même d’une structure équestre : les écuries de la Renfile, à Jussy (organisatrices d’un concours national cette année).

Depuis douze ans, le jeune homme partage donc sa vie entre ses études et sa passion, passant chaque jour plus de temps avec ses complices des terrains de concours. Parmi eux, Vérona V Z est sans doute LA jument qui lui a permis de goûter aux plus grosses épreuves, de gravir les échelons et de découvrir la saveur des épreuves par équipe, chères au Genevois. C’est avec elle, également, qu’il a déjà participé deux fois aux épreuves U25 sur la piste de Palexpo. Cette année, grâce à l’ensemble de ses résultats en compétition, le jeune homme a à nouveau été sélectionné pour le CHI de Genève. « En 2022 et 2023, cela s’était plutôt bien passé, mais nous avions toujours écopé d’un petit 4 points. J’espère cette fois accéder au barrage et même remporter le Grand Prix du samedi réservé aux U25. », se plaît-il à rêver. Outre cette jument qui l’accompagne depuis cinq ans maintenant, Léon peut compter depuis le début de l’année sur une jeune recrue de talent, Hopeful de Blondel, sans oublier d’autres chevaux confiés par leurs propriétaires. Qu’il devienne, ou non, cavalier professionnel n’empêche pas le jeune homme de rêver : « Représenter un jour la Suisse dans un grand championnat international serait fabuleux. Mais d’un point de vue plus intime, et sans doute parce que je suis Genevois, monter un jour dans le CSI 5* à Palexpo, et notamment dans le Rolex Grand Prix dominical, serait une consécration. »

En attendant de savoir ce que l’avenir lui réserve, ce jeune passionné est également pleinement investi dans l’organisation du CHI de Genève. Membre de la commission Sport et Spectacle sous la houlette d’Alban Poudret (directeur sportif de l’événement), il participe, entre autres, aux choix des épreuves ou aux discussions sur les invitations des cavaliers. « Lorsque Michel Sorg est devenu CEO de Swiss Equestrian, le comité d’organisation du CHI de Genève a souhaité le remplacer par plusieurs personnes, notamment Elisa Oltra, journaliste équestre au Cavalier Romand, et moi-même. J’ai trouvé intéressant de pouvoir m’investir dans l’organisation d’un tel événement. Non seulement je découvre les choses de l’intérieur, mais en tant que cavalier ayant foulé la piste, je peux aussi apporter un point de vue intéressant au comité organisateur », explique-t-il. Outre ce rôle qu’il prend très au sérieux, Léon Pieyre fait également partie de la commission Sport et Animation du comité préparant les 100 ans du CHI de Genève l’an prochain : « Sans dévoiler quoi que ce soit, c’est un investissement qui demande pas mal de temps. Nous nous sommes déjà réunis plusieurs fois cette année à ce sujet et nous souhaitons vraiment proposer une édition anniversaire exceptionnelle. » En attendant, c’est bien en 2025 que le cavalier de 23 ans tentera d’inscrire son nom au tableau d’honneur de sa catégorie. Rendez-vous est pris !

Sophie Lebeuf – CHI de Genève press release

Ph Verona et Léon avec la veste rouge à Mannheim – © Yadel Möhler

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